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Le conditionnement de chacun n'est que le résul­tat de ses propres éner­gies.

Une vision palpable du karma. Un “manteau de belles énergies”. Des conseils d'une simpli­cité enfan­tine pour déve­lopper facile­ment les meilleures énergies.

Suggestion
Lisez lentement. Prenez le temps de digérer. Les pages de ce site sont des concen­tra­tions d'infor­ma­tions utiles.

Les énergies

C'est quoi ?

Autant pour le monde de la matière que pour celui du mental, comme vous avez déjà dû l'en­ten­dre, tout n'est que circu­la­tion d'éner­­gies.

Cela n'a rien d'ésotérique ou d'abstrait. Vous verrez au con­traire qu'il s'agit d'une vision des choses non seu­le­ment fort acces­si­ble, mais aussi très avan­ta­geuse.

Énergies

Dans le propos qui est le nôtre, il ne s'agit pas d'élec­tri­cité ou de force mus­cu­laire, ni de phy­sique can­tique, ni même des flux vibra­toires avec les­quelles tra­vaillent les éner­­gé­ti­ciens (bien que d'une certaine façon, tout soit lié).

Ce que cet article tente de montrer, c'est la rela­tion entre la qualité de vos états d'esprit et celle de vos condi­tions d'exis­tence. Vous saviez déjà que cela avait un rapport ?

Lisez quand même ; il se peut que certains détails vous aident à déve­lop­per de meil­leures éner­gies men­tales.

Tout le monde peut facilement admettre que des inten­tions posi­tives ou états d'esprit posi­tifs contribuent à un condi­tion­ne­ment posi­tif –, et idem dans le sens négatif. Or, rares sont ceux qui cul­tivent avec soin des états posi­tifs. Cette con­tra­dic­tion est due en partie à la dif­fé­rence entre l'idée et le com­por­te­ment (on sait et on ne fait pas). Mais le pire, c'est la puis­sante illu­sion que la matière serait en mesure d'appor­ter du bonheur.

L'humain est un animal qui ne songe qu'à se goinfrer de plaisirs, tout en essayant d'éviter les désa­gré­ments (ces deux ressentis sont pourtant indis­so­cia­bles). En outre, il a une vision limitée – pour ne pas dire étriquée – du monde qu'il conçoit avant tout en terme de matière et donc d'argent. Pourtant, ce sont les éner­gies men­tales qui, seules, régissent la qualité de l'exis­tence.

Il vous est peut-être arrivé de consacrer du temps, de l'éner­gie (physique ou psy­chi­que), ou même de prendre des risques, dans le but d'obtenir un sup­plé­ment de confort ou de plaisir. Vous avez peut-être décro­ché un meilleur salaire, mais cela vous a-t-il donné une vie plus agré­able ? Votre bien-être dépend-il du nombre de likes récoltés sur Face­book ?

Et si ce qui comptait n'était pas de con­si­dé­rer la qualité de votre vie en terme d'argent, posses­sion, situ­ation sociale, situ­ation réseau social, ou même santé, mais plutôt en terme de posi­tivité ?

Le karma

Donnant donnant

En Birmanie, le mot chance n'existe pas. Pour dire « Tu as de la chance (ou mal­chance) », les Bir­mans disent « Tu as un bon (ou mauvais) karma » (kamma, dans la langue de Bouddha). Ils savent que le hasard n'existe pas, mais comme ils ne sont pas plus sages que les Fran­çais, ils ten­dent à oublier qu'ils sont les arti­sans de leur propre karma. De ce fait, ils le voient un peu comme une fata­lité.

karma
Mot sanskrit  Loi naturelle des causes et effets, selon laquelle nous récol­tons tout ce que nous semons (en posi­tif comme en néga­tif).

Avec un esprit riche d'énergies favorables, nous accédons facile­ment et à tout moment à un bien-être, qui plus est, d'une immen­sité insoup­çon­née. Que pouvons-nous rai­son­na­ble­ment espérer de mieux ?

Métaphore de l'eau de la rivière

Le karma est un peu comme une rivière. Elle finit toujours par se réguler. Si nous prenons trop d'eau pour nous-même, cela déborde et cause des dégâts. Si, au contraire, nous donnons beau­coup d'eau, elle finit par couler et revenir à nous, et plus pure qu'avant, car filtrée par les roches.

D'une certaine façon, vous devez au monde ce qu'il vous donne. Si vous donnez au monde moins que ce qu'il vous donne, vous serez tou­jours perdant(e), comme un mau­vais payeur perpé­tuelle­ment poursuivi par la justice. Si vous donnez au monde plus que ce qu'il vous donne, vous serez toujours gagnant(e), comme un bien­faiteur qui re­cueille perpé­tuelle­ment les fruits de son œuvre.

À ce propos, cons­tatez combien le pro­verbe suivant est bien plus spiri­tuel qu'il n'y paraît :

Proverbe français
Qui paie ses dettes s'enrichit.

Le vœu de pauvreté se présente donc comme l'idéal à suivre, bien que nous n'y par­ve­nons pas du jour au len­de­main. Pour le moins, ce peut être une direc­tion à suivre, pour celui qui cherche le terrain opti­mal pour l'épa­nouis­se­ment des éner­gies posi­tives.

Voir aussi :
Vœu de pauvreté

Du sommet de la bienveillance, vous per­ce­vez le monde entier comme votre propre famille. Il est alors bien natu­rel que vous veillez à ce que chacun ne manque de rien. Vous accep­tez et ne gardez que le mini­mum pour vous-même, et donnez le reste pour le monde.

Nous pouvons comprendre que l'échange d'éner­gies men­tales puisse se régir équi­ta­ble­ment. Après tout, les éner­gies physi­ques se com­por­tent de façon simi­laire ; les ato­mes char­gés posi­tive­ment atti­rent, et ceux char­gés néga­ti­ve­ment repous­sent.

Néanmoins, nous pourrions nous deman­der pour­quoi les êtres qui génè­rent une pro­di­gieuse quantité d'éner­gies posi­tives ne crou­lent pas sous l'opu­lence. Première­ment, ils n'en veu­lent pas. Seconde­ment, bien que les éner­gies pures mettent à l'abri du besoin, elles n'effa­cent pas tous les pro­blè­mes comme d'un coup de ba­guette magi­que. Même les plus grands sages ren­con­trent des diffi­cul­tés, qui peu­vent être le résul­tat de très an­cien­nes causes.

Heureusement, d'ailleurs, que des con­flits en tout genre per­sis­tent tout au long de notre chemi­ne­ment. Ce sont préci­sé­ment eux qui nous per­met­tent de pro­gres­ser et d'accroî­tre notre sagesse.

Marc Aurèle (IIe s.) a dit :
Accepte tout ce qui vient à toi et qui est tissé dans la trame de ta des­ti­née, car quoi d'autre pour­rait con­ve­nir le mieux à tes besoins ?

Le surplus d'énergies positives

Que se passe-t-il quand il y a un “surplus” de posi­tivité ? Cela se traduit par une réduc­tion de la lour­deur qui règne de façon per­ma­nente dans notre mental en temps habi­tuel, et que bien évi­dem­ment, nous consi­dé­rons comme un “état normal”. Cette réduc­tion de “pous­sières inté­rieures” (dues à des éner­gies moyennes) donne lieu à une grande luci­dité, à une formi­dable quié­tude, voire des extases.

Le processus karmique est probable­ment la plus com­plexe des choses qui soit.

volition
Intention d'un souhait, d'une parole, d'un acte.

La volition est la conscience qui engen­dre un acte (phy­sique ou men­tal).

D'après les enseignements bouddhiques, chaque volition engendre un résultat pour 3 moments :

  1. Pour la vie présente.
  2. Pour la vie suivante.
  3. Pour une autre vie (ce peut être de nom­breuses vies plus tard).
Avertissement

Je ne pouvais décemment pas écrire un chapitre sur le karma sans men­tion­ner au moins une fois le concept du cycle des vies.

Je n'entre­rai pas plus dans ce sujet, car sur ce site, je ne veux trai­ter que de choses que vous êtes tous en mesure de véri­fier par vous-mêmes. Aussi, je souhaite ne pas gas­pil­ler de temps. Nous n'en avons jamais de trop pour cul­ti­ver ce qui est béné­fique.

Quand le karma devient visible

Concentrons-nous donc, si vous le voulez bien, sur les effets kar­mi­ques de cette vie pré­sente. Un de ces effets peut être :

  • Immédiat. Vous ressentez joie et séré­nité tandis que vous offrez votre blouson molle­tonné à un sans-abri grelot­tant de froid.
  • Quasi immédiat. Vous volez un blouson, vous êtes attrapé(e), quand la police arrive, débu­tent les ennuis.
  • Reporté. Vous volez un blouson sans être pris(e), quel­ques années plus tard, on vous dérobe votre télé­phone.

Ce qui est intéressant, c'est que plus vous êtes déta­ché(e), plus vos retours karmi­ques (de cette vie) se rap­pro­chent du pré­sent. Selon le degré de déta­che­ment, vous arrivez en quelque sorte à sentir le karma. Même une simple pensée légère­ment négative ne tarde pas à rece­voir son effet. Cela vous pro­tège donc contre tout excès de néga­ti­vité, tout en vous aidant à tra­vail­ler sur les atta­che­ments qui demeu­rent.

Malheureusement, moins nous sommes ca­pa­bles de perce­voir cet équi­libre natu­rel, et moins nous sommes dis­po­sés à y croire. Cela est somme toute assez logi­que et expli­que pour­quoi si rares sont ceux qui dé­dient leur temps à cul­tiver les éner­gies propices.

Agréables ou pas, les états éprouvés (sensa­tions, émo­tions, ressen­tis…) sont liées à toutes nos voli­tions. Ces états et ces voli­tions sont telle­ment nom­breu­ses et noyées les unes par les autres qu'il est im­pos­sible d'en dis­tin­guer les liens. La seule possi­bi­lité que nous avons est de s'en­traî­ner à ré­duire les voli­tions de désir, d'aver­sion et d'aveugle­ment, cons­ti­tuantes des éner­gies néga­tives. À mesure que ces der­niè­res fon­dent, la posi­tivité croît, de même que lorsque la lu­mière entre, l'obscu­rité ne peut que baisser.

Astuce

Le meilleur moyen de cultiver les éner­gies propices, c'est de s'abstenir de cul­tiver celles qui sont nui­sibles.

Dans toutes les traditions monastiques con­fon­dues, l'essen­tiel des règles con­cerne ce dont il convient de s'ab­ste­nir, non des choses à accom­plir.

Les énergies négatives

Attention aux énergies nuisibles que sont tous les états d'esprit moti­vés par les 3 “grands poi­sons” de l'esprit :

  • avidité
  • aversion
  • aveuglement

Toute colère, peur ou tristesse est donc une éner­gie négative, mais aussi tout désir, agi­ta­tion (même de plaisir), insatisfaction et super­sti­tion, pour n'en donner qu'une poi­gnée. En outre :

  • La négativité attire la négativité.
    La positivité attire la positivité.

En résumé, le plus sage est de conserver un comporte­ment d'esprit autant sain que pos­si­ble, par consé­quent un mental où domi­nent les éner­gies posi­tives. Quel que soit votre mode et niveau de vie, si vous demeu­rez posi­tif(ve), vous vous en sorti­rez mieux que ceux qui ont une ten­dance à la néga­ti­vité, même s'ils sont milliar­daires.

Kassinou le détracteur

Alors le but de la vie, c'est d'être milliar­daire en éner­gies posi­tives ?

Se libérer du négatif

Crois-tu encore que la vie a un but ? L'op­tion la plus rai­son­nable est de se libé­rer des réac­tions désa­van­ta­geuses – ce que nous appelons les “impu­re­tés men­tales” – qui appa­rais­sent presque en per­ma­nence, tant que nous ne sommes pas par­ve­nus à lâcher prise sur tout. Le pro­blème, c'est que nous sommes rare­ment cons­cients de ces impu­retés. S'en libérer nécessite une con­nais­sance pleine de l'es­prit. La moindre éner­gie néga­tive agit comme un voile sur cette con­nais­sance pro­fonde, voilà pour­quoi il im­porte tant de s'en­traî­ner à ne plus en générer.

Remarque : Nous parlons bien d'énergies mentales, non phy­si­ques. Une per­sonne riche d'éner­gies posi­tives n'est donc pas épar­gnée par la fa­tigue. La seule diffé­rence est qu'elle la gérera mieux ; elle se mettra en pause, juste connec­tée à l'ins­tant présent.

Par contre, bravo Kassinou ! “Milliardaire en éner­gies posi­tives” est une excel­lente allé­gorie. Elle permet de donner une expli­ca­tion per­ti­nente à ceux qui courent après l'argent au lieu de chercher des lieux où médi­ter en paix…

Le pouvoir des énergies

Milliardaire en énergies

Aucun problème matériel ne peut affec­ter un milliardaire (en argent). Il n'a qu'à claquer des doigts et il obtient tout ce qu'il veut. Par contre, sur le plan mental, il reste vul­né­rable. Son argent ne l'épar­gne pas des éner­gies néga­ti­ves. Au con­trai­re, il ne contri­bue qu'à les mul­ti­plier : il craint ceux qui convoi­tent sa for­tune, ceux qui mena­cent la sécu­rité de sa famille, il jalouse d'autres riches, il an­goisse lorsque ses inves­tisse­ments décli­nent, il est fu­rieux quand on le dés­ho­nore pu­bli­que­ment, etc.

Le milliardaire en énergies positi­ves, comme l'on peut s'en douter, se trouve épar­gné de toute afflic­tion. Seules peu­vent appa­raître quel­ques com­pli­cations, qu'il verra comme des étapes à fran­chir, des énigmes à résou­dre. Il reste serein en toute situ­ation, même dans le plus com­plet dénue­ment. Il se moque bien du maté­riel, car l'éner­gie bien­fai­trice four­nit un bien-être large­ment supé­rieur à celui pro­curé par les assem­blages maté­riels les plus aboutis.

La lucidité favorisée par les énergies béné­fi­ques, quant à elle, détrône de loin les savoirs intel­lec­tuels les plus sub­tils. La vision inté­rieure acquiert une telle acuité que l'esprit dis­tin­gue ins­tan­ta­né­ment le meilleur com­por­te­ment à adopter.

Hélas, les attachements sont si puissants que la quasi-tota­lité des per­sonnes qui approu­vent ce qui vient d'être dit conti­nue­ront de cher­cher dans le monde phy­sique de la satis­fac­tion éphé­mère, donc illu­soire. Avez-vous déjà expérimenté une satis­fac­tion maté­rielle durable ou sans contrainte ?

Le milliardaire cherche à faire fructi­fier ses euros. Le milliardaire en éner­gies posi­tives, lui, ne cher­che même plus à obtenir plus de cette éner­gie béné­fique. Au contraire, il ne fait que la parta­ger. L'avan­tage avec les éner­gies posi­tives, con­traire­ment à l'argent, c'est que plus on en donne et plus on en “gagne” !

Pour obtenir ce qu'il y a de mieux, ce qu'il existe de plus sain, de plus noble, de plus sécu­ri­sant, de plus puissant, il n'y a rien à faire. Mais appa­rem­ment, ne rien faire n'est pas si simple.

Voir aussi :
Rien

La voie facile

C'est à la portée de tous, et il n'y a besoin d'aucune théorie, d'aucune capa­cité spé­ciale, d'aucun diplôme, d'aucun sou, d'au­cune croyance. Ces choses ris­quent plutôt d'être des obs­tacles.

Si vous trouvez ce paisible équilibre dans le flux des éner­gies avan­ta­geuses, même pour vos besoins maté­riels de base, vous n'aurez rien à faire : tout viendra natu­rel­le­ment à vous.

Kassinou le détracteur

Trop facile !

Parce que toi, tu choisis toujours la voie difficile ? Quoiqu'il en soit, ce n'est pas la faci­li­té qu'il convient d'éviter, mais ce qui est nui­sible (et ce qui est inutile, mais d'une cer­taine façon, ce qui est inu­tile est nuis­ible). Sinon oui, un mode de vie ascé­ti­que peut, selon le point de vue, sembler assez facile. Mais pour toi, je me permets d'en douter. Si tu n'adop­tes pas un mode d'exis­tence si léger, ce n'est peut-être pas parce que tu le trouves “trop facile”. Qu'en penses-tu ?

T'imagines-tu sans la moindre pratique sexuelle ? À voir ta tête, je crois que ce n'est pas la peine d'aller plus loin. Je vais quand même complé­ter un peu la liste, juste pour que tu voies bien quel genre de “faci­lités” un ascète a le “culot” d'adopter…

  • Chasteté complète
  • Pas une goûte d'alcool
  • Pas de fumée
  • Pas le moindre mensonge
  • Pas de dîner
  • Pas de musique
  • Pas de films
  • Pas de jeu
  • Pas de Facebook
  • Pas de lit
  • Pas de mou (matelas, coussins…)
  • Pas de vêtements neufs, ni stylés, ni colorés
  • Pas de parures ou bijoux
  • Pas de parfum

Je te suggère d'essayer ces "facilités" dix jours à peine. Alors tu sauras un peu mieux de quoi tu parles.

Le plus incroyable, c'est que ce sont précisé­ment ces plaisirs et con­forts qui ren­dent l'exis­tence diffi­cile. C'est leur re­cherche et leur entre­tien qui exi­gent de péni­bles jour­nées de travail.

Lire aussi :
Le travail

Activité physique ou pas, quand vous avez beaucoup d'éner­gie posi­tive à donner au monde, votre exis­tence devient facile, dé­pour­vue de craintes et de con­train­tes. Il n'y a plus de lourdeur mentale. Inté­rieure­ment, vous devenez léger(e) comme l'air. Vos pensées devien­nent moins nombreuses et plus perti­nentes. Vous écono­mi­sez donc beau­coup d'éner­gie.

Astuce

Si vous faites de la méditation, vous savez que les pensées sont un obs­tacle consé­quent. De plus, elles sont gour­mandes en éner­gie.

Pour vous aider à réduire vos pensées, gardez en tête que médi­ter est aussi une bonne oppor­tu­nité pour se reposer, physique­ment et mentale­ment.

Ainsi, vous déposez tout, afin de vous laisser pénétrer seule­ment par la tran­quil­lité. Si vous crai­gnez d'ou­blier des choses aux­quelles vous devez ré­flé­chir, avant votre séance, gri­bouillez des notes sur un papier que vous gardez près de vous.

Les influences

Les esprits riches de bonnes énergies attirent les esprits enclins au posi­tif. En outre, même lorsqu'ils ont affaire à des esprits plutôt enclins au néga­tif, ceux-là ne mon­trent que leur fa­cette posi­tive, même si elle est minus­cule. Ou alors ils s'effa­cent.

En effet, les personnes débordantes de compassion n'ont nul besoin de s'entou­rer de gardes du corps. C'est ainsi que s'ex­pli­que le pou­voir de la bien­veil­lance ; une sorte de réac­tion chi­mique d'éner­gies super posi­tives.

Pour le meilleur et pour le pire, des énergies simi­laires se ren­con­trent. Les bagar­reurs com­bat­tent avec d'autres bagar­reurs, rare­ment avec des paci­fistes.

Et si un pacifiste attaqué montre sa facette de peur, de colère ou d'hosti­lité, il se risque à des ennuis. Au con­traire, s'il ne montre que des états d'esprit sains, tels que le calme, la cour­toi­sie et l'humi­lité, la néga­ti­vité de l'autre s'éteint comme une allu­mette plon­gée dans l'eau. Vous pouvez vous remé­morer quel­ques exem­ples de votre propre expé­rience (dans la peau de l'offen­sé comme dans celle de l'offen­seur)…

Cela n'a rien de mystérieux : plus vous entre­te­nez des états d'esprit sains, et plus il vous sera facile de main­te­nir vos éner­gies posi­tives si vous entrez en colli­sion avec des éner­gies néga­tives.

Métaphore du soleil chaud

Une planète n'est pas capable de refroidir le soleil. C'est elle qui se ré­chauf­fe, au moins le temps où elle passe près du soleil.

Les énergies ont un grand pouvoir d'in­flu­ence. Le malsain contamine le sain, autant que le sain influ­ence le mal­sain. Bien sûr, cela fonc­tion­ne aussi bien avec les groupes, de la fa­mille à un milieu pla­né­taire (une mode, une tra­di­tion na­tion­ale, une reli­gion), que sur le plan indi­vi­duel (à travers ses propres choix).

Fable amérindienne

Un vieux chef Indien raconte :
— C’est un combat terrible entre deux loups. L’un est mauvais, il n’est que colère, envie, tris­tesse, avi­dité, arro­gance, ressen­ti­ment, men­son­ges, égo­ïsme… L’autre loup est bon, il n’est que joie, paix, amour, séré­nité, humi­lité, bonté, bien­veil­lance, vérité, géné­ro­sité…
Son petit-fils lui demande :
— Grand-père, lequel des deux loups va gagner ?
— Celui que tu nourris !

Le manteau énergétique

Quand nous générons beaucoup d'énergies posi­tives, nous nous retrou­vons en quelque sorte enro­bés d'un nuage de posi­tivités. Voilà ce que j'appelle le manteau éner­gétique. Vêtu(e) d'un tel manteau, vous incitez ceux que vous croisez à se montrer sous leur meilleur angle. Comme expli­qué plus haut, c'est parce qu'ils ressen­tent la propreté de votre esprit.

Inconsciemment, le mental tend à imiter l'état de celui avec qui il y a un échange, même bref, même muet. À vous de donner le ton ! Être débor­dant d'éner­gies est une chose. Après, nous pouvons en dis­tri­buer en fonc­tion des situ­ations, des besoins, notam­ment de la com­pas­sion ou de l'écoute.

bonheur ≠ plaisir
Le plaisir, c'est l'excitation sensorielle : goûter un Saint-Mar­cel­lin bien coulant, savourer un opéra de Mozart, lire un roman de Balzac…

Le bonheur est un fardeau déposé. Plus un esprit est calme, plus il est en mesure d'éprou­ver du bonheur.

Chaque plaisir, quel qu'il soit, engendre une contrainte. Il est normal que ceux qui renoncent à tout plaisir (ou presque) ne subissent pas de con­train­te (ou pres­que). Sans avoir à le deman­der, ni même l'espérer, ils ob­tien­nent natu­relle­ment ce dont ils ont besoin : prin­ci­pale­ment un coin pour dormir et un peu de nourri­ture.

Ce qu'ils reçoivent reste peu, com­pa­ré à toute la posi­ti­vité qu'ils donnent autour d'eux.

Kassinou le détracteur

Tu pourrais donner juste un exem­ple ? Mais dis-moi pas qu'ils imprè­gnent les lieux de leurs éner­gies, machin. Je veux du concret !

Que ce soit par leur comportement ou leurs conseils, ils te mon­trent comment te libérer des éner­gies nui­sibles qui ten­dent à empê­trer ton mental dans la confu­sion, le stress et la frus­tra­tion. Ils t'inci­tent à adop­ter des habi­tu­des faciles qui t'orien­tent vers la luci­dité, le calme et le déta­che­ment. Avec eux, il n'y a pas de théorie figée, seule­ment de la pra­tique vi­vante !

Ces renonçants sont comme une grosse loupe sur tes inten­tions et actions. En côtoyer un peut suffire à te faire voir le sain là où tu ne le vois pas et le mal­sain dans ce que tu crois être neutre. Même leur silence peut mettre en relief cer­taines de tes vo­li­tions, de sorte à t'appor­ter de claires com­pré­hen­sions.

Invites-en un dans ta niche et tu consta­teras que tes pré­ju­gés ne sont que des films créés par ton mental. Cela fait partie des illu­sions que nous avons à peu près tout le temps.

En résumé, tu leur offres un abri, quel­ques repas, mais eux t'offrent la paix inté­rieure (même si tu ne leur as rien donné). Quel meilleur ca­deau connais-tu ?

Même sans rien faire, si vous émanez de la pureté, les autres, incons­ciem­ment ou pas, le ressen­tent et agis­sent en consé­quen­ce. Ils veu­lent votre com­pa­gnie, ils vous écou­tent, ils s'ins­pi­rent de vous, et bien enten­du, ils veu­lent vous aider, vous pro­té­ger.

Si, au contraire, vous portez une robe mona­cale – qui signifie « Je suis offi­cielle­ment un(e) renon­çant(e) » – mais que vous en pro­fi­tez sans rien fournir de posi­tif, sans œuvrer à votre détache­ment, vous êtes un(e) para­site. Si vous n'êtes pas re­jeté(e), c'est parce que vous grillez des éner­gies accu­mu­lées par le passé. En même temps, la néga­ti­vité s'en­tasse, et le moment où il faudra “passer à la caisse” pourra être aussi long que dou­lou­reux.

Les attachements, quels qu'ils soient, engen­drent beau­coup de néga­tivi­tés. En les dimi­nuant, vous affai­blis­sez ainsi les oppor­tu­ni­tés de créer du nui­sible et favo­risez celles de cul­ti­ver du pro­pice. Une fois bardé(e) d'une puis­san­te posi­tivité, vous n'avez plus rien à crain­dre, même si vous êtes jeune et inex­pé­ri­menté(e). Les esprits néga­tifs ne font pas le poids. Ils per­dent leur em­prise, qui n'est pos­si­ble que sur de la néga­ti­vité, donc sur un esprit plus “pauvre”. On pourrait parler de “chimie mentale”.

Quand nous sommes parés d'un beau manteau éner­gétique, le risque de mala­dies s'en trouve signi­fi­ca­ti­ve­ment réduit. Le stress, lui, n'a plus aucune chance, même en cas de cham­barde­ment. Vous l'aurez com­pris, l'im­por­tant n'est pas de porter la robe monas­tique, mais le manteau éner­gé­tique.

D'une cer­taine façon, tout le monde a déjà ce manteau, mais pour la plu­part, il est encore très fin. À chacun de l'épaissir.

Avec une grosse doudoune énergé­tique, s'ouvre le chemin qui mène à la fin du plaisir et des con­train­tes et au début du bon­heur durable.

Comment développer des énergies positives ?

Le bon côté des choses

N'avez-vous jamais connu des gens pauvres qui, ne voyant que le côté posi­tif des choses, sont presque tout le temps heureux ?

N'avez-vous jamais connu des gens riches qui, ne voyant que le côté néga­tif des choses, sont presque tout le temps mal­heu­reux ?

Fort de cela, croyez-vous qu'il est plus raison­nable de consa­crer votre temps à essayer d'ob­tenir plus d'argent ou d'appren­dre à voir le bon côté des choses ?

Cela vous paraît-il enfantin ? Mais oui ! Qui vous a dit que la sagesse était une affaire com­pli­quée ? C'est l'ego qui en est une.

Qu'il s'agisse de situations ou de choses, chacune d'elles présente plu­sieurs as­pects. Vous avez tou­jours le choix de tenir compte des aspects avan­ta­geux plutôt que ceux qui le sont moins. Pratiquer de la sorte n'est qu'une ques­tion d'habi­tude. Bien que cela puisse deman­der du temps, c'est un moyen facile et effi­cace pour devenir riche en éner­gies posi­tives. En outre, cela vous confère l'accep­ta­tion, matière pre­mière de la médi­ta­tion.

Les bonnes énergies ne suffisent pas

Cet article se concentre sur les éner­gies mentales et leurs polarités. Toutefois, ce qu'il importe de cul­tiver, plus encore que les éner­gies les plus puis­san­tes, c'est la com­pré­hen­sion pro­fonde, le discer­ne­ment de la cons­cience, ce qu'on appelle commu­né­ment la sagesse.

À lui seul, un karma d'énergies pures ne suffit pas à sortir du grand tour­bil­lon de la vie (pour s'abste­nir de dire “tour­billon des vies”). Au mieux, cela permet de tourner en rond de façon plus agré­able. Pour se libérer, c'est-à-dire pour se désil­lu­sion­ner, il con­vient d'acqué­rir la vision cor­recte. Une telle vision résulte de la médi­ta­tion.

Lire aussi :
La médi­tation

Les situations pénibles

Dans le cas d'une situation a priori pénible, se cachent toujours des aspects béné­fiques. À vous d'ap­pren­dre à les déce­ler ! Pour vous donner un aperçu, voici une situation :

Vous lâchez un vieux vase, auquel vous teniez. Il vous tombe sur le pied. Il se brise et vous blesse. Voilà des exem­ples précis d'aspects béné­fiques :

  • Plus besoin de faire attention à ce vase que vous avez si souvent manqué de renverser.
  • Vous prenez conscience de tout l'atta­che­ment qui vous empri­son­nait à ce vieil objet.
  • Vous constatez les incon­vé­nients de l'attache­ment, et par consé­quent, les avan­tages de ne pas en avoir.
  • Votre blessure est douloureuse et contraignante ; c'est le résultat de voli­tions nui­si­bles passées. Cela vous rend plus atten­tif(ve) à ne plus en générer.
  • Vous ne pourrez plus travailler pendant au moins deux jours. Voilà une belle occasion pour vous repo­ser, ou faire d'autres choses, comme de la médi­ta­tion.

Il ne s'agit là que des bénéfices instantanés. Cette situ­ation peut aussi appor­ter d'autres bien­faifs, comme une pré­cieuse ren­contre en vous rendant à l'in­fir­merie, etc.

Attention à l'ego

La seule personne qui, en plus de vous empêcher de développer de la posi­tivité, vous pousse à conso­lider votre face sombre, c'est celle que votre mental fabrique. Cette per­sonne créée est celle que vous prenez pour vous chaque fois que vous n'êtes pas pleine­ment vigi­lant(e) à l'instant présent. C'est ce que nous appelons commu­né­ment l'ego.

Pour développer la positivité, méfiez-vous donc de cette illu­sion tenace qui n'a d'autre compé­tence que de multi­plier votre insa­tis­fac­tion et votre aveu­gle­ment. L'ego est un sac d'éner­gies néga­tives. Entre autres, bien qu'il soit ce qu'il y a de plus trompeur, il veut toujours avoir raison et être respecté.

Tant que vous demeurez pleinement cons­cient(e) de votre ego, vous ne pourrez pas vous dis­pu­ter, et votre posi­tivité restera maî­tresse à bord. Sans l'ego, vos éner­gies bien­fai­tri­ces brillent d'elles-mêmes, comme un soleil.

Eckhart Tolle a dit :
L'ego ne sait pas que la source de toute éner­gie est en vous, il la cherche à l'ex­té­rieur.

Épargné(e) par l'ego, vous n'entrez plus dans le jeu (ni dans le je ) de ceux qui cherchent à vous nuire. Vous pouvez peut-être même les aider à ne plus se nuire eux-mêmes.

Ne pensez pas que de ne plus nourrir l'ego soit diffi­cile. Ce qui l'est, c'est d'être son escla­ve. Pour voir l'ego à l'œuvre, il suffit de lâcher prise tota­le­ment. Si vous aper­ce­vez – ne serait-ce qu'à peine – le poids du far­deau de sa néga­ti­vité, cela vous inci­tera à main­tenir votre vigi­lance pour vous en libérer.

Accroissement des énergies négatives

Si vous souhaitez développer des éner­gies négatives, il suffit de vous aban­donner aux états suivants :

  • paresse
  • plaisirs personnels
  • distractions
  • enivrement
  • vol
  • violence
  • manipulation
  • mensonge
  • orgueil

Accroissement des énergies positives

Comme cela est expliqué plus haut, le plus sûr et le plus puissant moyen de développer les éner­gies posi­tives, c'est bien sim­ple­ment d'éviter les négatives.

Voici quand même une petite liste des qualités à cultiver pour tra­vailler di­rec­te­ment sur les éner­gies posi­tives :

  • conduite vertueuse
  • calme
  • vigilance dans l'instant présent
  • bienveillance
  • compassion
  • réjouissance du bonheur des autres
  • générosité
  • serviabilité
  • gratitude
  • contentement
  • acceptation
  • détachement

Ne pas oublier

Ce que vous donnez revient toujours à vous, en bien comme en mal, alors autant donner du posi­tif.

Le meilleur moyen d'accroître les énergies posi­tives est de s'abstenir de faire quoi que ce soit. En tout cas, de tout ce qui est malsain, un tant soit peu.

Ne vous fiez jamais à votre ego. En plus de ne pro­duire que du nui­sible, il empêche le poten­tiel qui est en vous de rayonner.

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Le travail, vu sous l'angle des éner­gies, afin d'en avoir une vision précise :

Le travail



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